Gabriel Clément, 12e curé
Né à Valleyfield le 9 mai 1934, ordonné prêtre le 31 mai 1958.
Il a assumé diverses charges en paroisse à titre de vicaire et de curé dans le diocèse de Valleyfield au fil des ans. Monsieur Clément possède une bonne culture théologique et humaine, un remarquable sens de l’Église et l’intégrité de vie. Il aime le travail intellectuel; il est un grand liseur. Mais il est aussi très près de ses gens, de qui il sait attirer la collaboration et à qui il sait laisser leurs responsabilités. Il a une bonne relation avec les gens simples mais est aussi à l’aise avec les dirigeants de la société et les intellectuels.
C’est un homme d’envergure et un apôtre.
Né le 14 octobre 1942, ordonné prêtre le 12 mai 1972.
Le Père Hamelin et l’abbé Ambeault ont écrit deux petits volumes bilingues sur les messages pastoraux : « Une parole donnée et partagée » et « Quand notre espérance se livre… ». Ils y ont inscrit aussi les événements importants de notre paroisse, tels que la fondation de la paroisse, les noms des curés depuis le début, les constructions et les rénovations.
Né à St-Anicet le 13 mai 1918, ordonné à Valleyfield par Mgr Julien le 26 mai 1945.
Vicaire à Huntingdon de 1945 à 1951, à Beauharnois de 1951 à 1955, à Hudson de 1955 à 1959. Curé de St-Paul (Beauharnois) de 1959 à 1966 et à Hudson de 1966 à ?
Né à St-Antoine-Abbé, le 15 mai 1888, ordonné prêtre par Mgr Médard Émard, le 6 janvier 1912 au Séminaire de Valleyfield.
Dix ans professeur de la classe d’affaires au Séminaire de Valleyfield, aumônier des Sœurs Clarisses, vicaire à Vaudreuil, curé à Ste-Agnès-de-Dundee (où il rétablit le corps de la Fabrique, fait corriger le décret d’érection de la paroisse, crée des écoles catholiques et la Commission Scolaire Catholique de la paroisse, bâtit une église), à Hemmingford, à Dorion où il fonde une 2e paroisse, celle de St-Jean-Baptiste. Curé à St-Polycarpe où il est nommé chanoine honoraire le 8 septembre 1952. Curé de notre paroisse en 1954, nommé prélat par Notre St-Père le Pape, le 16 décembre 1957. Il se retire à Huntingdon en 1969. Le 14 mai 1972, la paroisse fête son Jubilé de diamant d’Ordination Sacerdotale. Il décède le 16 juillet 1974.
L’arrivée du chanoine David à St-Joseph ouvre les annales de l’histoire contemporaine de la paroisse. Dès son arrivée, la Fabrique consent un prêt de terrain à la Commission Scolaire pour l’agrandissement de l’école Notre-Dame, gymnase et résidence des Sœurs de la Congrégation. Un presbytère est construit attenant à l’église; un spécialiste de Montréal refait l’intérieur de l’église et le lavage des peintures, lequel aussi dore le maître-autel; des travaux au sous-sol sont entrepris en prévision d’un nouveau plancher. Puis on ajoute un garage double au presbytère, on agrandit la sacristie. Suit la réfection de la toiture de la salle paroissiale, l’installation de haut-parleurs dans l’église, l’achat d’un carillon pour remplacer les cloches, l’organisation des fêtes du centenaire de la paroisse.
Né à St-Polycarpe le 15 mai 1887, ordonné prêtre, le 15 janvier 1913 à St-Zotique par Mgr Médard Émard.
Dix ans professeur au séminaire de Valleyfield, curé à Hinchinbrooke et St-Zotique, il administre St-Joseph de Huntingdon de 1933 jusqu’à sa mort survenue le 5 avril 1954 à la suite d’une crise cardiaque.
Arthur Pigeon était un bâtisseur : construction de l’école centrale Notre-Dame en 1951, la 1ère au Québec, après 8 ans de démarches auprès de la commission scolaire, des autorités religieuses et gouvernementales; construction de la salle paroissiale, rénovation du cimetière, peinture du toit et du clocher de l’église, décoration de l’intérieur par l’artiste Guido Ninchéri, achat d’un nouveau chemin de croix, installation d’un orgue à tuyaux, réparation des planchers du chœur et de la sacristie, ornements neufs et décorations nouvelles.
Ses œuvres humanitaires:
Ses mérites sont inscrits en titres glorieux : L’école polyvalente Arthur-Pigeon.
Né le 7 juin 1867 à Saint-Jean-Chrysostôme, élevé au sacerdoce à Valleyfield, le 18 décembre 1892, par Mgr. Émard.
Il est 22 ans curé de la paroisse. En 1937, le 21 mai, il s'éteint à l'Hôtel-Dieu de Montréal. Sa dépouille est transportée à Saint-Jean-Chrysostôme où, le 24 mai ont lieu ses funérailles. Il est inhumé dans le caveau famillial.
Né à Joliette le 4 juillet 1864, Mgr Fabre le fait prêtre, le 17 mars 1889.
Il aime les lectures sérieuses en théologie et en littérature. C'est un homme parfaitement bilingue, d'obéissance. Il se donne à la prédication et à la confession avec ardeur. M. l'abbé Guilbault décède à l'Hôtel-Dieu de Montréal le 4 juin 1911. Il est inhumé à Montréal, dans le terrain de sa famille.
Le 2 août 1892, Mgr Joseph Émard, évêque de Valleyfield, autorise la paroisse Saint-Joseph de Huntingdon à acheter trois acres de terrain afin d'agrandir le cimetière actuel. Ce terrain est acheté de M Frank White, de Godmanchester. Le 21 mai 1893, la Fabrique décide de diviser en lots le terrain du nouveau cimetière, d'élever une clôture en bois pour séparer le terrain de la rue. Le 3 septembre, une requête est présentée à l'Évêché pour exhumer les corps du vieux cimetière et les déposer dans le nouveau. La Fabrique concède un terrain pour la construction d'une école pour garçons.
L'abbé Théodule Nepveu décède le 8 mai 1925.
L'abbé Camille Santoire devient en 1890 le quatrième curé de notre paroisse.
Né à Rawdon en 1832, il est officiellement nommé deuxième curé de notre paroisse en 1869.
À une réunion régulière des marguilliers tenue le 23 août 1874, est acceptée au nom de la Fabrique, une partie de terrain située à Trout River en vue de l'érection d'une chapelle de secours.
Né à Châteauguay (Québec) le 22 mars 1830, ordonné par Mgr Larocque, le 22 décembre 1855.
En septembre 1856, il est nommé par Mgr Bourget pour remplacer l'abbé Doyle malade, à la desserte de Huntingdon. Celle-ci comprend à ce moment les missions d’Ormstown, Howick, Hinchinbrook, Huntingdon et la Rivière à la Truite. En 1856, la mission de Huntingdon était endettée de 650$. Cette mission la plus considérable en étendue et en population est cependant la plus pauvre. Les cultivateurs doivent parcourir de 3 à 8 milles pour se rendre à l’église. Les familles catholiques sont passées de 130 à 235.
En 1858, l’évêque y ajoute la mission de Dundee, ce qui porte à 192 milles l’étendue des missions où il doit exercer son ministère.
En 1861, il fonde le couvent pour les filles et fait venir des Sœurs de la Congrégation de Notre-Dame. Le couvent est construit en 1861-1862.
Le 24 octobre 1863, il y deviendra officiellement curé, suite au décret de l’évêque instituant cette mission en paroisse sous le vocable de ST-JOSEPH. La paroisse comprend alors un presbytère et le couvent.
En 1866, il préside l’élection des syndics pour la construction d’une église qui remplacera la chapelle.
À la demande de Mgr de Goesbriand, évêque aux États-Unis, Mgr Bourget l’envoie au Vermont. Il bâtira en Nouvelle-Angleterre 13 églises et autant de paroisses. On l’appellera l’apôtre de ces régions. Il y sera à l’œuvre pendant 35 ans.
L'Abbé Doyle remplace l'abbé Kiernan en 1852; il vient habiter à Huntingdon, achète une maison et ouvre une école pour ses enfants catholiques.
En 1856, malade, il doit abandonner son poste. Il sera remplacé par M. l'abbé Louis-Guillaume Gagnier, le 9 septembre de la même année.
En 1848, commencent les premières annales de la mission St-Joseph. L'abbé Kiernan de St-Malachie sollicite la permission de bâtir une chapelle dans le village de Huntingdon qui progresse, ce qui lui est accordé.