Notre foi est basée sur un fait historique : l’existence d’un homme nommé Jésus, un nom fort commun à l’époque, né à Nazareth, une ville de Palestine, il y a environ 2,000 ans. Il grandit comme chacun de nous et devient un adulte. Il adopte, semble-t-il, le métier de son père, celui de charpentier, on dirait aujourd’hui menuisier. Puis, il reçoit un appel. Il abandonne tout et devient prédicateur populaire, comme beaucoup d’autres à son époque, dont Jean le Baptiste. Dans l’ensemble, une vie normale, ordinaire. D’où, pour ses contemporains et même pour ses disciples, la difficulté de le voir comme Fils unique de Dieu. Ce n’est qu’après sa résurrection que ses disciples ont commencé à se questionner à son sujet. Quelle sorte d’homme était-il pour qu’il mérite que Dieu le ressuscite? Il se sont souvenus alors qu’il appelait Dieu son Père. Et, qu’à mesure que sa mort approchait, il parlait de plus en plus souvent de l’Esprit qu’il leur enverrait quand il serait parti. D’où leur prise de conscience graduelle que Dieu n’était pas un comme un célibataire mais plutôt comme une famille. Et qu’en tant que disciples, ils avaient à agir en ce sens. C’est-à-dire à donner et à développer la vie de toutes les façons possibles et cela qui que nous soyons : homme ou femme, célibataire ou marié. Que nous avons des dettes envers ceux qui nous ont précédé et que le moins que l’on puisse faire est de la reconnaître. Car personne n’est son propre père. Et que chacun doit s’efforcer de devenir une source d’inspiration pour ceux qui l’entourent. Un grand défi mais qui montre en quelle estime Dieu nous tient. Dans l’esprit de Dieu, nous sommes destinés à rien de moins qu’à la grandeur. Amen.
Des évènements se produisent dans nos vies qui, sur le moment, nous semblent banals mais qui se révèlent à distance, comme de points tournants de notre évolution. C’est ce qui est arrivé aux Apôtres quelque temps après la Résurrection. Ce jour-là, ils étaient réunis pour célébrer une fête juive traditionnelle, celle de la remise de la Loi à Moise sur le mont Sinaï. Mais quelque chose d’inattendu s’est produit : ils ont entendu « comme le bruit d’un vent violent ». En même temps, une énergie nouvelle les a envahis, faisant de ces hommes timides et peureux des hommes audacieux et sûrs d’eux-mêmes au point de sortir en public et de prêcher la bonne nouvelle au risque d’y laisser leur vie.
C’est ce que, plus tard, ils ont appelé l’Esprit, une réalité de foi dont les effets sont décrits sous diverses expressions dans les lectures d’aujourd’hui. Le premier mot utilise est celui de Défenseur pas au sens d’un avocat qui défend son client en cour mais au sens de quelqu’un qui nous guide sur les sentiers de la justice et de l’amour fraternel.
Il est aussi dit que ce Défenseur va nous « guider » vers la vérité. Nous n’avons pas la vérité, nous marchons vers elle. Une remarque d’une grande actualité : nous avons tous connu durant notre vie des gens qui prétendaient posséder la vérité en fait, ils se sont révèles n’être que des oppresseurs et des bandits.
Enfin, cet Esprit va « glorifier Jésus » i.e. qu’il va le faire connaître pour qui il est vraiment et cela se fera par nous.
L’Esprit n’est donc pas un professeur ou un catéchisme avec questions et réponses mais une inspiration, une source d’Energie, de vie et de joie qui nous rend fiers d’être chrétiens. Amen.
Jésus est monté au ciel, lisons-nous dans la Liturgie d’aujourd’hui. Luc situe cet épisode à Béthanie le soir de Pâque alors que les Actes des Apôtres le situent à Jérusalem le 40e jour après Pâques. En fait, le jour et le lieu ont peu d’importance : c’est le sens qui compte. Il en est de même pour le ciel où Jésus s’en va et où nous espérons aller quand nous mourrons : il ne s’agit pas d’une destination physique comme, par exemple, le centre d’achats Angrignon, mais d’une image pour dire que Jésus dépasse les limites physiques de notre condition humaine, qu’il entre dans une nouvelle dimension de l’existence. Mais il ne nous abandonne pas. Grâce à sa résurrection, Jésus n’est plus seulement ce Juif de Palestine des années 20-30 de notre ère mais l’homme de tous temps et de tous les lieux. L’Ascension n’est pas un éloignement, mais une explosion de vie, une semence dont la disparition ne signifie pas la fin mais le début d’une vie plus riche et plus féconde. Dans cette optique, le monde n’est plus qu’un accident géologique, il est un don à respecter et à développer. L’homme n’est pas qu’un hasard biologique, il est un partenaire. Les deux sont voulus par Dieu et les deux ont une destinée hors des limites de l’espace et du temps. Nous sommes invités aujourd’hui à réaliser nos propres ascensions intérieures : la foi qui voit au-delà de la surface des choses, l’espérance qui va au-delà du vide de la vie, l’amour qui va au-delà de la vengeance et de l’indifférence. La vie n’est pas absurde, elle va quelque part et même les épreuves, la maladie, les responsabilités et les incompréhensions qui souvent nous écrasent, peuvent devenir des lieux et des temps pour grandir. Amen.
Dans la religion juive du temps de Jésus, la circoncision était de première importance. C’est Dieu lui-même qui l’avait instituée et donnée à Abraham dès les touts débuts. Elle était donc sacrée puisqu’elle venait directement de Dieu et à ce titre, ne pouvait être changée. Pourtant, Paul affirme qu’elle n’est pas nécessaire au salut. La foi seule l’est. Parce que, explique-t-il, ce qui sauve ce n’est pas un rite, si beau, si ancien, si vénérable soit-il, mais Dieu seul. Ainsi, aucune prière, aucune dévotion, aucune mortification ne sauve. Jésus seul sauve e c’est bien son intention puisque nous avons été créés pour cela. Avons-nous quelque chose à faire alors pour recevoir ce salut ? Une seule, comme l’Évangile le dit : Aimer. Aimer Dieu et son prochain. Une relation personnelle avec Jésus par la prière et une orientation résolue de sa vie vers le prochain. Un moment de prière quotidien et un service rendu chaque jour. La prière peut être courte ou longue, vocale ou silencieuse et le service petit ou grand, peu importe. Car dans notre vie quotidienne-et aussi incroyable que cela puisse paraître-Dieu le Père, son Fils Jésus Christ et l’Esprit Sainte sont présents. De telles affirmations peuvent apparaître à nos esprits sceptiques comme pure imagination ou encore comme une façon élégante de finir un dialogue. Pourtant, ces paroles sont vraies et réelles. Plus vraies et réelles en tout cas, que le billet de Loto Québec, et beaucoup plus importantes que la finale de la coupe Stanley. Amen.
Tous les groupes officiels, qu’ils soient économiques, politiques ou sociaux, développent des techniques de promotion de leur cause ou de leur produit. Les religions aussi. Le Judaïsme a la Torah, l’Islam le Coran et le Christianisme le catéchisme. Jésus par contre n’en a pas. Comme les autres religions, il a formé un groupe de disciples chargés de propager sa Bonne Nouvelle dans le monde entier. Mais il ne leur a pas composé de manuel des techniques à suivre pour réussir. Tout ce qu’il a fait, c’a été de partager un repas avec eux en leur demandant de répéter cette expérience après sa mort. Et à ce repas, il a lié une seule règle : aimez-vous les uns les autres. Il n’a même pas spécifié comment. Il leur a laissé la responsabilité de trouver comment le faire. C’est pourquoi, tout au long de l’histoire, les chrétiens ont cherché des moyens de réaliser ce commandement. Ont-ils réussi ? On doit dire que oui parce qu’ils ont mis sur pied la charité organisée, l’éducation, les services sociaux, les hôpitaux et bien d’autres services. Par ailleurs, ils ont fait bien des erreurs et commis bien des manquements à la charité fraternelle. Il faut se demander maintenant, alors que le christianisme est beaucoup contesté, s’il est encore utile ? La réponse à cette question, elle existe ici même, dans notre communauté. Si nous continuons à prendre nos responsabilités matrimoniales et parentales, à visiter nos proches vieillissants et en perte d’autonomie, à apporter amour et espoir à ceux et celles qui en ont besoin, à accueillir les étrangers dans notre communauté avec leurs richesses culturelles et religieuses, alors oui, le Christianisme a un avenir. Quand il a commencé il y a 2,000 ans, ses premiers membres ont passé pour de dangereux contestataires ou d’inoffensifs rêveurs. Pourtant, 2,000 ans plus tard, nous sommes un milliard à tenter tant bien que mal de nous aimer les uns les autres. Souvenons-nous que la recette de Jésus est encore tout-à-fait actuelle ; ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous avez fait. Amen.
Quand on parle des responsables dans l’Église, on utilise maintenant moins les mots prêtre et curé mais plutôt les mots pasteur et berger. C’est qu’avec le temps, des tâches liturgiques et administratives de plus en plus complexes se sont ajoutées à la tâche première des disciples qui était de prendre soin de. Or, le nombre des fidèles, la nécessité d’avoir de grands édifices pour les rassembler, l’ampleur des cérémonies, l’influence de la politique même, ont amené prêtres et curés, à consacrer une partie de plus en plus grande de leur temps, sinon tout leur temps à administrer. Or l’intention première de Jésus était plus large : il voulait des disciples qui vivent en proximité les uns avec les autres, qui s’entraident, se supportent, deviennent des amis. Et le mot qu’il a choisi pour exprimer cette proximité, il l’a trouvé en observant ce qui se passait dans son pays : c’est le mot berger. Un mot qui exprime bien ce que Jésus veut que nous soyons les uns pour les autres : des gens qui se connaissent les uns les autres, sont aisément accessibles et prêts à aider spontanément quand c’est nécessaire. Un mot qui exprime des attitudes d’accueil joyeux, de service spontané, d’entr’aide mutuelle. Jésus termine son discours en disant « Je leur donne la vie éternelle » Ce qui vaut pour la vie après la vie, quand la mort, la dernière frontière, sera détruite. Mais qui vaut surtout pour maintenant où nous sommes invites à créer un environnement de paix, de joie, de confiance, d’espoir et de respect non seulement pour les autres mais tout autant pour la nature qui nous entoure. Efforçons-nous de vivre ainsi des maintenant. Amen.
Le personnage central de l’Évangile d’aujourd’hui, ce n’est pas tant le Seigneur, me semble-t-il, que Pierre, celui qui, d’après la volonté même de Jésus, deviendra le chef des Apôtres. Un homme tout d’une pièce, qui, malgré son dévouement absolu à Jésus, n’en aura pas moins quelques difficultés avec Lui. Pierre est le premier Apôtre qui ait reconnu la divinité de Jésus. Il est celui qui, au moment de la trahison de Judas, voulut défendre Jésus par l’épée. Il est celui qui refusait que Jésus lui lave les pieds. Mais au fond, il était resté fragile : malgré ses professions tapageuses de foi, c’est lui qui reniera Jésus trois fois. Aussi la mort de Jésus fut-elle un scandale pour lui, comme pour bien d’autres d’ailleurs. Celui en qui il avait mis tous ses espoirs, était mort. Celui qui avait guéri tant de malades et même ressuscité des morts, était impuissant à empêcher sa propre mort. Que fait-on quand tout espoir est disparu, nos rêves réduits en cendres et que la déception nous étreint le cœur ? Eh bien, on retourne travailler. C’est ce que Pierre a fait. Il est retourné à la pêche. C’était d’ailleurs la seule chose qu’il savait faire. Cette réaction de Pierre, nous la connaissons. Car nous aussi, dans nos propres vies, avons vécu des expériences semblables. Des projets longuement caresses se sont évanouis, des rêves grandioses se sont envolés en fumée. Des gens en qui nous avions mis notre confiance, nous ont déçus. Qu’avons-nous fait alors ? Nous sommes retournés à notre routine quotidienne. Réalisant une fois de plus combien la réalité est brutale qui peut détruire en un moment le résultat d’une vie entière d’effort et de travail. Mais-et cela est typique de Jésus- il revient. Lui qu’on croyait mort, réapparait. Il fait pour chacun de nous ce qu’il a fait pour Pierre. Il n’a pas attendu que Pierre vienne à lui ; il est allé à Pierre. Il n’a pas attendu que Pierre prenne rendez-vous ; il s’est lui-même invité dans son bateau de pêche. Il n’a pas attendu que Pierre mette la table pour lui. Il a lui-même mis la table et allumé le feu. Et avec une délicatesse typique de sa manière, il lui a demandé trois fois s’il l’aimait vraiment, une discrète allusion à son triple reniement précédent. Tel est le chemin que Jésus nous propose de suivre : le sien. Et suivre son chemin, c’est agir avec les autres comme lui a agi avec Pierre : « être avec ». Avec ceux qui commencent et ceux qui travaillent et ceux qui sont retraités ; avec ceux qui se réjouissent et avec ceux qui pleurent. Et pour agir ainsi, nous ne sommes pas seuls : il est toujours avec nous : « Ne craignez pas, dit-il, moi, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. » Amen.
L’Évangile d’aujourd’hui met à l’avant-scène l’apôtre St Thomas, un homme exigeant. Désireux de comprendre, il ne se contentera pas de ouï-dire. Il posera des questions et exigera des preuves. Mais c’est aussi un homme de foi qui acceptera la vérité quand il la découvrira et y consacrera sa vie « Mon Seigneur et mon Dieu ». Thomas est resté célèbre dans l’histoire pour avoir osé douter de la réalité de la Résurrection et, à ce titre, a longtemps été considéré, avec Judas, comme le mouton noir parmi les Apôtres. Aujourd’hui, par contre, il a regagné la faveur populaire parce que le doute est devenu une donnée permanente de la vie humaine. A l’ange qui lui annonce qu’elle sera enceinte de l’Esprit-Saint, Marie, loin de tomber à genoux et de remercier Dieu en pleurant, demande candidement : « mais je suis vierge. C’est impossible ! « Après la Résurrection, et malgré des apparitions répétées, les Apôtres refusent de croire. Chaque fois qu’ils voient Jésus ressuscité, ils le prennent pour un fantôme, pour le jardinier ou pour le produit de leur imagination. Et pas parce qu’ils seraient stupides. Mais parce que ce sont des personnes de bon sens qui savent par expérience que quand on est mort, c’est pour de bon et qu’on ne revient pas. Thomas est donc tout-à-fait normal. Au point que nous devons le remercier d’avoir exprimé ses doutes qui sont aussi ceux des autres Apôtres et les nôtres. Cet évangile comporte donc trois leçons pour nous aujourd’hui. D’abord que le doute fait partie intégrante de notre foi. Ensuite que la foi aveugle n’est pas un idéal à viser mais une limite à dépasser. Enfin, que la foi est un don à développer surtout à notre époque de mise en question généralisée des valeurs traditionnelles. Comme Saint Pierre le dit dans sa première lettre (3,15) : « Soyons toujours prêts à rendre raison de l’espérance qui vous habite ». Amen.
La foi chrétienne peut être résumée en deux phrases : Jésus est ressuscité. Nous ressusciterons. La résurrection de Jésus est la garantie de la nôtre. Grace à lui qui l’a vaincue, nous aussi nous pouvons vaincre la mort. C’est dire qu’après notre mort, nous allons continuer à vivre. Et avec Dieu. Mais en attendant-car c’est cela qui compte- qu’est-ce que cela change dans nos vies? Car une fois qu’on a dit ça, rien n’a changé. Nous continuons comme avant : nous naissons, nous grandissons et nous mourons. Et entre les deux, nous tentons de nous débrouiller le moins mal possible.
C’est ici qu’intervient l’originalité du christianisme. On dit souvent que l’enfer, c’est sur la terre qu’on le vit. Or le christianisme affirme que c’est ici sur la terre qu’on peut vivre son ciel. Jésus lui-même nous l’affirme quand il dit souvent dans l’Évangile : Aujourd’hui, le royaume de Dieu est arrivé parmi vous. De même que nous avons fait de notre terre un enfer, de mêmes nos pouvons en faire un ciel. Comment? En faisant comme Jésus i.e. en vivant en solidarité : car, au fond de nous-mêmes, que voulons-nous en définitive sinon vivre en paix, en amitié et en amour les uns avec les autres? C’est pour cela que l’on existe : c’est pour nous rappeler ce plan de Dieu sur nous qu’ont été institués le baptême, la confirmation, la pénitence et la communion.
Notons ici cependant que Jésus n’a jamais dit que ce serait comme gagner un million après avoir acheté un billet. Car les adultes que nous sommes le savent : rien de ce qui est important ne vient sans effort. Ce qui important demande toujours beaucoup de temps et beaucoup d'investissement personnel. Or cette paix, cette amitié cet amour que nous désirons avec tant d’ardeur, c’est nous qui devons les mettre en place. Le Ciel que nous désirons n’est pas au bout d’un billet chanceux, mais au bout d’un effort quotidien et, la plupart du temps invisible.
Il y a des années, à Paris, quand la cathédrale Notre-Dame était en feu, la réaction première et spontanée de tous a été de se réunir pour fraterniser et prier ensemble. Et cela toutes nations et religions confondues. J’ai vu, dans cette réaction populaire, un avant-goût de ce que notre Dieu veut pour l’humanité. Amen.
Aujourd’hui, dans le monde entier, deux milliards de Chrétiens vont rappeler la mort d’un homme crucifié, il y a environ 2,000 ans, sur une colline de Palestine. Non pas qu’il ait été le seul : il y en eut beaucoup car crucifier des coupables était un des supplices réguliers utilisés par les romains en guise de punition. On croyait que la brutalité de ce moyen de répression détournerait les gens de désobéir aux lois. Jésus n’a donc été qu’un des nombreux crucifiés de l’Antiquité romaine.
Cette victime crucifiée avait pourtant quelque chose de spécial en lui. Premièrement, parce que Jésus était innocent des crimes dont il avait été accusé, comme le montre hors de tout doute raisonnable la documentation disponible dont nous disposons, également parce que Jésus est revenu à la vie après sa mort. C’est ce que nous, chrétiens, célébrons à Pâques. Mais surtout à cause du sens qu’il a donné à sa mort.
La plupart des êtres humains envisagent leur propre mort comme quelque chose qui leur arrive d’l’extérieur et qu’ils ne peuvent éviter. En ce sens, la mort n’a pas de sens et les souffrances qui la précèdent n’en ont pas non plus. Elles ne sont qu’un mauvais moment à passer.
Mais pas pour Jésus. Car ses souffrances sont la cause de sa résurrection. C'est grâce à elles qu'Il est ressuscité. Ainsi, les souffrances que nous subissons au cours de notre vie – souffrance physique, souffrance chronique et souffrance morale – ne sont pas des déchets inutiles dont nous devons nous débarrasser mais plutôt un chemin vers la vie. (Phil 2 : 1-11) Toutes ses souffrances donc qui chaque jour empoisonnent nos vies-souffrances physiques, souffrances chroniques et souffrances morales-nous apprenons aujourd’hui, grâce à Jésus, qu’elles ne sont pas des déchets mais qu’elles portent un potentiel de croissance illimitée si, du moins, nous voulons bien les envisager comme telles. C’est ce que Jésus a fait et elles lui ont donné la vie. Alors pourquoi n’’en serait-il pas de même pour nous?